Uriel O'Neill

carte d'identité
Nom de famille O'Neill
Prénom(s) Uriel
Surnom(s) /
Ascendance Mêlée
Age 11 ans
Date et lieu de naissance réponse ici
Sexualité Non explorée
Année 1ère année
Caractère
Uriel a des airs jeunes, mignons, des airs qui laissent croire à sa naïveté lorsqu'il démontrer son optimisme à tout épreuve. Sa première façade devant l'inconnu. Souvent positif, il peut laisser croire que beaucoup de choses lui échappent, qu'il n'analyse pas tout. Que son jeune âge lui a épargné les réflexions et problèmes du monde des adultes, du monde des adolescents.

Baguette Magique
Bois réponse ici
coeur réponse ici
longueur réponse ici
caractéristiques réponse ici
animal de compagnie
Nom de l'animal réponse ici
Race réponse ici
Description physique blanc, noir, gris, tacheté, rayé, a poil ras ou à poil long, donnez nous des détails !
Description moral Est-il plutôt calme, joueur, sauvage ?
Comment vous l'avez trouvé ? Racontez nous brièvement ce que votre personnage à ressentit en trouvant l'animal et pourquoi celui là et pas un autre.
projet scolaire
Ici, décrivez comment se voit votre personnage dans quelques années, s'il à un métier en tête ou s'il veut faire des études universitaires.
Pour les 4ème, 5ème et 6ème année, merci de renseigner vos notes aux R.E.V.E ainsi que les options choisi.
questions en plus
Miroir du Riséd Un classique. Sa famille heureuse, fière de lui et sa mère enfin en paix.
Amortentia réponse ici
Patronus réponse ici
don / créature / capacité réponse ici
répartition
A l'issue de ce questionnaire, le staff vous attribuera lui-même une maison ! Répondez bien !
Dans quelle Maison voudrais-tu être ? Pourquoi ? Répondre ici
Quel type de baguette magique voudrais-tu avoir ? (puissante, facile à manier, parfaite pour les sortilèges.. les potions ou autres, aucune importance tant que vous en avez une, …etc.)
Oh non ! Vous venez de tomber sur un Epouvantard ! Quelle forme prend-il ? Répondre ici
Riddikulus ! A quoi ressemble-t-il maintenant ? Répondre ici
Préféreriez vous être un Animagus ou un Métamorphomage et pourquoi ? Répondre ici
Si vous appreniez à devenir un Animagus, quel animal choisiriez vous et pourquoi ? Répondre ici
Ta plus grande qualité c'est quoi ? Un seul adjectif !

citation

On m'avait dit, quelques fois, que plusieurs événements de la vie n'étaient qu'une loterie, que l'on recommencerait, chaque jour, chaque semaine, en une boucle infinie. J'ai longtemps été en colère, coincé dans un sentiment d'injustice, comme un simple insecte dans une toile d'araignée. Pourquoi l'accident était arrivé à moi ? Je suis jeune, et je l'étais encore plus à l'époque... Mais tous les autres enfants qui marchaient, couraient, jouaient à chat ou excellaient dans divers sports ne m'échappaient pas et me rendaient jaloux, au départ. Je me disais que la loterie du destin était aussi injuste que la loterie des machines. Pire que les cartes à gratter que ma mère refusait de m'acheter, même si passer une pièce dessus pour dévoiler leur contenu m'amusait, parce que leurs prix ne valaient pas leurs résultats, souvent vains. Mais même s'il n'est que hasard, le destin fait parfois bien les choses. Quand il nous arrive une épreuve, nous pouvons nous forger de celle-ci. Rien n'a de sens, mais nos actes face aux événements insensés leur en donnent un. Je pense que j'ai changé beaucoup en réapprenant à marcher du début, en redevenant un bébé pendant ces instants.

Quand il avait commencé à remarcher, Uriel avait aussi commencé à témoigner dans son propre groupe d'entraide. Sa mère y tenait. Elle voulait qu'il inspire les autres jeunes victimes, comme lui, de graves accidents de la route. L'événement avait été un tel choc pour elle, que parfois, le jeune avait l'impression que cela avait été pire pour sa génitrice que pour lui-même. Lui s'en était relevé, mais il avait l'impression, par moment, qu'elle ne s'en était pas remise le moins du monde. Malgré sa réadaptation achevée, malgré les résultats positifs, malgré qu'il ai récupéré ses capacités dans leur presque entièreté. Les souvenirs de l'accident semblaient la hanter sans relâche, comme s'ils le feraient éternellement. Elle était présente, ce jour-là. Dans la même voiture. Et elle aurait sans doute préférer porter les blessures de son fils à sa place.

J'allais te conduire chez ton père. Lui et moi sommes séparés, à l'amiable ; notre couple ne fonctionnait simplement plus et aurait été toxique pour toi. Nous faisions donc attention et tu nous voyais équitablement, l'un, puis l'autre. Nous arrivions encore a nous entendre d'une façon amicale. Je conduisais, et toi, tu étais assis du côté passager. Chaque fois que tu étais en voiture avec moi, je faisais particulièrement attention. J'essayais d'être prudente pour nous et prudente à la place des autres. Je craignais trop qu'il ne t'arrive quelque chose... Il fallait croire que je ne l'étais pas assez.. 

Le soleil était aveuglant cette fin de journée-là. Il se couchait et ne cessait de torturer mes yeux. Et de torturer ceux des autres. Chaque seconde de distraction était dangereuse. Je le savais bien. J'essayais d'anticiper, de prévoir, de capter, encore plus que d'habitude tout ce qui était imprévisible. Pourtant, c'était bien aveuglé par le soleil, par l'astre du jour, qu'un inconnu nous était foncer droit dessus. Impossible de prévoir l'imprévisible, même en essayant de toutes ses forces et de tous ses moyens.

Le choc nous avait secoué tous les deux, mais l'impact s'était fait à ma droite. La où tu te trouvais. Je n'avais rien. Si ce n'était une indescriptible peur au ventre, une boule lourdes et persistante qui ne sembla plus jamais me quitter. Même pas maintenant alors que tu marches alors que tu redeviens l'entièreté de toi-même. Et le pire était à venir.

Nous nous étions retrouver à l'hôpital, tous les deux. J'avais subi divers test et j'en étais sortie avec quelques pansements. Toi, par contre ...

Au départ, je n'avais simplement aucune nouvelle de toi. je paniquais et les soignants tentaient de me maîtriser comme une simple alerte à l'agressivité.

Finalement, j'ai su. Tu étais plus abîmé que moi. Et, à la nouvelle, tout le monde autour de moi avait semblé s'écrouler. Le reste des informations sonnaient comme de vague paroles l'étrangères alors que j'étais dans un état second.

J'ai l'impression de ne plus en être sortie depuis.

Sa mère avait fait de son mieux, durant toute son enfance, pour prendre soin de lui. Parfois, elle essayait trop. Il était couvé comme un oiseau dans son nid, quand elle n'avait pas un regard vide, perdu, complètement dépassé par la vie.

Uriel a donc grandit dans une certaine instabilité ; un jour plein d'amour, l'autre jour plein d'indifférence, selon les problèmes de sa génitrice. Son père, moins choqué par les événements le soutenait, et le poussait à aller de l'avant, à faire de son mieux. Il l'aida beaucoup à faire les efforts de physiothérapie pour marcher à nouveau. Des séances très souvent fastidieuses, durant lesquelles il persévéra, impressionnant par son jeune âge et ses progrès.

Il se retrouva rapidement à côtoyer diverses personnes, jeunes ou moins jeunes, parfois des adolescents beaucoup plus vieux que lui, qui avaient tous des problèmes de santé. Au départ dans des groupes complètement hétérogènes à cause du manque de budget de son hôpital, qui formait des rencontres d'entraide avec tous les patients des étages. Puis, lorsqu'il était sorti, dans des groupes de jeunes qui avaient plutôt vécus le même genre d'événement que lui. Il créa ainsi des liens, se fit des amis, mais sans sortir du cercle des thérapies. Cela le fit vieillir plus vite que les quelques années s'accumulant à son jeune âge, lui donnant un rôle de grand frère, de coach, de conseiller.